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Coups de coeur 2018

Coupe de coeur du Salon de la moto de Montréal 2018

Voici mes coups de coeur du Salon de la moto de Montréal édition 2018. Depuis les annonces faites lors du salon de Milan, j’étais curieux et anxieux de voir les nouveautés. Tant chez Ducati, Kawasaki, Honda et Triumph principalement.

Probablement, vous avez fait comme moi et pris la gauche en entrant au salon de la moto, à l’extrême gauche Honda présentait sa nouvelle Goldwing. Celle qui renaît enfin de ses cendres, après un « restyling » complet et diablement intéressant. Fini le style « Laveuse sécheuse », enfin elle se coiffe d’un pare-brise électrique ajustable, sa plus grande faiblesse à mon sens pour une moto de son prix. Mais aussi, un raffinement au sujet de ses accessoires, son électronique embarquée et son style complètement revu. Motorisation de 6 cylindres de 1800 cm3, écran tactile, suspension électronique, aérodynamisme accru, esthétique redéfini, tout a été repensé. Très bien équipée, la nouvelle Goldwing pourrait bien faire pencher la balance en son avantage chez les nouveaux acheteurs.

Toujours chez Honda, la nouvelle CB300R est aussi fort jolie, parfaite moto pour une première acquisition, elle devrait se faire une place de choix sur le marché. Son style plus « tout allez » diffère des ses sœurs et concurrentes sportives, qui impressionne un peu plus aux premiers abords les nouveaux conducteurs.

Les quatre motos suivantes sont celles qui m’ont « tiraillé » le plus. La Ducati Scrambler 1100 et Scrambler 800 Café Racer (je les place dans le même lot) sont indéniablement dans leurs temps. Motorisation L-Twin Desmodromic, suspension inversée Kayaba de 41 mm, suspension arrière complètement ajustable en préload, dans le cas de la 800. Le style scrambler est parfaitement réussi, avec des masses et centrages bien équilibrés (voir l’essai de Scrambler 2016). Elles offrent une maniabilité et polyvalence en ville tout comme sur la route et sentier. La 800 était déjà amusante, la 1100 je n’ose imaginer.

La 800 Café Racer est esthétiquement bien balancées, la masse des noirs et ses roues en alliage doré sont du plus bel effet. Sans oublier ses guidons bas de types clip on et miroirs d’embout ajoutent une finesse à l’ensemble. La Scrambler 800 Café Racer est simplement la plus belle machine à mon avis sur le marché.

La suivante est la Kawasaki Z900, dont j’ai eu un peu de mal à choisir entre le modèle noire RS présentée chez Mathias sport et le modèle bourgogne SE ou même voir la RS Café verte au kiosque Kawasaki. Son style des années 70 rappelant la Z1 ne peut que me ramener à ma tendre enfance où je la voyais avec envie rouler sur les rues et les boulevards de mon quartier.

Maintenant mieux équipés côté freinage avec deux disques de 300 mm à étriers opposés avec ABS et son unique disque de 250 mm à étrier à un piston, sa suspension moderne inversée de 41 mm à l’avant et son bras oscillant ajustable en extension et précontrainte à l’arrière en font une icône traversant les époques.

La Triumph Bonneville Speedmaster est aussi une icône emblématique des années 70, fier étendard de la firme Britannique, elle nous revient encore plus belle et stylisée. Elle aussi a profité des améliorations techniques et affiche maintenant un moteur Bonneville de 1 200 cm3 et un couple de 106 Nm dès 4 000 tr/min. Conçue pour délivrer son couple plus bas dans les tours, elle développe une puissance de 25% supérieur par rapport à la Triumph Speedmaster 2015. Le bicylindre parallèle à simple arbre à cames en tête à 8 soupapes bénéficie d’un refroidissement liquide offrant des performances optimales et une consommation revue à la baisse. Look, sonorité et charisme sont indéniablement ses plus belles qualités pour un voyage dans le temps et d’envie quotidienne d’évasion.

Triumph la décrit ainsi :
« L’ADN traditionnel d’une Bonneville, toute l’attitude des Bobber et une panoplie d’équipements custom distinctifs, dont un élégant et confortable guidon large incliné vers l’arrière, une finition premium et une selle convertible duo et solo. »

Et la dernière, mais non la moindre la Scout FTR750, honnêtement je ne sais pas si elle sera vendue en concession au Canada ou sur commande. Cette moto est dessinée pour la course sur terre battue. Équipée de suspension Ohlins de 43 mm et d’une suspension toujours Ohlins mono-shock complètement ajustable à l’arrière. Cette configuration permet de conserver la moto relativement stable à plat, dans le but d’accrocher la roue au sol et de donner le maximum de traction à la moto en sortie de courbe. Sa motorisation V-Twin de 750 cc à 53 degrés à 4 valves par cylindre est refroidie par liquide, injection de carburant, une machine de guerre en somme. Mais avec un prix de 49 000$ (probablement US), je vais laisser mon tour et contenter de la regarder avec envie. Mais qu’est-ce qu’elle est belle !

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